L’épitaphe d’une fleur sans nom, posée sur la pierre, me rappelle aux floraisons de l’être.
J’écris à la griffure des roses dans le cuir tanné du souvenir. Ce n’est que la peau du chagrin, dans la mue du temps, le passage de la fleur sur tes parfums immobiles, la rose trémière de ton cœur qui pousse entre les pierres, la beauté noueuse embaumée par le lierre.
C’est la chute saisonnière des anges sur un parterre rasé de frais, l’arborescence de mon corps au milieu des terrains vagues.
Et dans le fumier de tout cela, la mauvaise herbe heureuse puisque la terre sera fertile en poèmes.